Pétition adressée au président du Conseil Métropolitain, et à l'ensemble des élus du Conseil Métropolitain de Tours Métropole Val-de-Loire dans le cadre du projet de Règlement Local de Publicité intercommunal.
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Jusqu'à présent, l’agglomération de Tours était relativement protégée de la publicité vidéo, avec seulement quelques panneaux sur la commune. Mais le secteur du numérique est en pleine expansion et il est évident que ces dispositifs sont amenés à fleurir dans les années à venir, comme les gares SNCF de Tours et Saint-Pierre-Des-Corps peuvent le laisser craindre.
Or, l'affichage numérique constitue une triple pollution :
• Pollution visuelle et lumineuse: les écrans numériques publicitaires participent à l’augmentation de la pollution lumineuse qui a des impacts négatifs sur la faune et la flore. Ils sont incompatibles avec une mise en valeur du patrimoine et des paysages de la métropole.
• Pollution énergétique et écologique : ces écrans publicitaires sont bien plus énergivores que les panneaux lumineux. Un panneau numérique de 2m2 double-face consomme "l’équivalent de la consommation annuelle hors chauffage de trois familles" (1). À une époque où le gouvernement demande à chaque citoyen d’économiser l’énergie (2), l’implantation massive d’écrans publicitaires irait à l’encontre de toute logique écologique. Comment justifier une telle débauche dans le contexte du réchauffement climatique et de la COP régionale Centre-Val de Loire ?
• Pollution cognitive et mentale : ces écrans de télévision géants forcent l’attention des passants et provoquent une surcharge cognitive qui entraîne stress et fatigue. De plus, ils contribuent à une banalisation des écrans auprès des enfants, alors qu'ils sont considérés comme dangereux pour les plus jeunes, avec un impact sur leur développement.
Enfin, l’agression visuelle (images mobiles, diffusion d’éclairs lumineux) est un réel danger pour les déplacements des piétons, cyclistes et automobilistes.
Dans son projet de Règlement Local de Publicité inter-communal (RLPi), Tours Métropole entend "Mettre en valeur le patrimoine et les paysages urbains, naturels par la limitation de l’impact des dispositifs de publicité", « Encadrer les nouveaux procédés et les nouvelles technologies en matière de publicité » et « Rechercher des économies d’énergie dans la gestion des dispositifs lumineux ».
Pour la Métropole, c’est le moment où jamais de mettre en cohérence le discours et les actes, et donc d’interdir les écrans publicitaires numériques dans le projet de RLPi. Suivons l’exemple de la ville de Paris qui a interdit le mobilier urbain numérique sur tout son territoire !
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers métropolitains, votre choix aura des conséquences majeures sur notre cadre de vie. Nous souhaitons tous vivre dans un environnement apaisé. Épargnez-nous les écrans numériques publicitaires!
(2) Depuis 2006, les campagnes publicitaires des fournisseurs d’énergie doivent être accompagnées du message « L’énergie est notre avenir, économisons-la ! » Arrêté du 28 novembre 2006.